lundi 30 septembre 2013

Emma, Mr Knightley and Chili-Slaw Dogs de Mary-Jane Hathaway (Austen takes the South, Tome 2)

Avant-propos : J'avais dit suite au cul-tissime 1932 qu'on ne m'y reprendrait pas de si tôt à lire une austenerie gratuite. Et effectivement, je n'en ai pas lue depuis avril. J'ai commencé à lire Emma... quand je l'ai téléchargé, pour voir comment c'était. Et au final, je ne l'ai pas reposé avant de l'avoir terminé.
A noter qu'il n'existe pas de traduction.


Mon résumé : Caroline Ashley est une brillante journaliste qui a mis sa carrière en pause pour venir soutenir sa mère qui est un peu perdue suite au décès de son mari. Caroline a peu de distractions à Thorny Hollow à part celle de voir son meilleur ami, Brooks Elliott qu'elle connaît depuis qu'elle est toute petite.

Pourquoi ai-je aimé ce livre ? 

1. L'auteur aime Jane Austen et est une vraie janéite.
Souvent dans les austeneries contemporaines, on a l'impression que l'auteure a seulement vu l'adaptation d'Orgueil & Préjugés par  la BBC  mais n'a jamais lu les livres de Jane Austen (cf Austenland). Ou bien encore, on nous fait des allusions sans aucune finesse. Ici, ce n'est pas le cas. L'auteure considère que nous sommes assez intelligents pour saisir ses clins d'oeil et ça fait plaisir. Ses références sont diversifiées ; elles vont de George Eliot à The Lizzie Bennet diaries.

2. L'auteure transpose plaisamment certains personnages dans le monde moderne.
Les personnages ne portent pas les mêmes noms que les héros de Jane Austen, mais on reconnaît facilement Caroline en Emma. Emma est sans doute l'un des personnages l'un moins faciles à transposer puisqu'il faut réussir à ce qu'elle reste attachante tout en ayant un côté agaçant. L'auteure réussit ce pari. On retrouve chez Caroline la volonté de diriger une jeune femme comme Emma a pu le faire avec Harriet, mais aussi son attachement à sa famille et le fait de vouloir protéger un parent un peu perdu (ici sa mère et non son père). La relation entre Caroline et Brooks est aussi très réussie. On a vraiment l'impression qu'ils sont amis et se connaissent depuis longtemps. Comme Mr Knightley, Brooks n'hésite toutefois pas à dire à Caroline sa façon de penser quand il n'est pas d'accord avec elle.

3. Il y a toutefois des différences et le livre peut se lire indépendamment.
Si on n'a jamais lu Emma, on comprend quand même le livre. Certains personnages n'ont aucun équivalent dans Emma comme le frère de Brooks qui est marié à la cousine de Caroline. Il y a un chien qui est un formidable personnage secondaire. Il y aussi des intrigues qui n'ont rien à voir avec l'original. Le seul reproche que je peux faire c'est que l'auteur nous laisse dans l'expectative au sujet de certains personnages. Que devient l'équivalent d'Harriet par exemple ? Ou celui de Frank Churchill ?

4. L'auteure nous emmène dans le sud des Etats-Unis.
Le titre évoque une spécialité du sud des Etats-Unis dont l'auteure donne la recette à la fin de l'ouvrage. Il s'agit d'un hot-dog avec une sauce chili et du coleslaw ! Personnellement, je ne suis pas trop tentée...Mais, il n'y a pas que les spécialités culinaires qui sont évoquées. Il y a aussi tous les problèmes liées à l'isolement de certaines villes du sud et aux difficultés à entretenir le patrimoine en particulier les anciennes maisons de maîtres des plantations. Enfin, il y aussi la tradition des reenactements, ces reconstitutions minutieuses des batailles de la Civil War. Si vous y êtes allergiques, éviter ce livre.

5. Parce que l'héroïne doit organiser un bal austenien. 
Ce qui déjà est sympathique. Mais en plus, elle a cette réflexion hautement spirituel : pourquoi les hommes passent des heures à reconstituer des batailles mais rechignent quand il s'agit de reconstituer un bal Régence ?

En quelques mots : une de mes austeneries préférées pour l'instant. L'ensemble tire évidemment plus sur la chick-litt que sur l'analyse des relations sociales mais c'est divertissant. Il existe un premier tome qui correspond à l'histoire d'Orgueil & Préjugés et dont l'héroïne s'appelle Shelby (^^).





dimanche 29 septembre 2013

Intrigue à Versailles d'Adrien Goetz (Pénélope & Wandrille, Tome 2)

Avant-propos : Voici une série qui divise très souvent. Il y a les adeptes et les antis. On se situe rarement entre les deux. J'avais lu le tome 1 il y a assez longtemps et j'avais envie de voir si je faisais toujours partie de la première catégorie...

Mon résumé : Après sa première aventure à Bayeux,  Pénélope est nommée conservatrice au château de Versailles. Mais voici qu'un meurtre est commis dans l'enceinte du château, tandis qu'un meuble apparaît dans une pièce fermée. Pénélope, aidée par Wandrille, va tenter de résoudre ces mystères...

Pour gagner du temps dans la construction et la rédaction de mes billets, j'ai décidé de présenter mes idées par points.
1. Les personnages sont parfois agaçants.
Je vois bien ce qui peut énerver dans cette série d'Adrien Goetz. Il faut bien avouer que le personnage de Wandrille a un côté bobo germano-pratin (pléonasme?) qui peut être exaspérant. De plus, il passe son temps à suivre Pénélope à son travail sans que personne ne s'interroge sur la raison ou la légitimité de sa présence.

2. Mais Adrien Goetz m'apprend toujours une foultitude de choses.
On lui reproche souvent son côté donneur de leçons, ce n'est pas faux, mais je lui pardonne aisément vu qu'il m'apprend toujours des éléments sur des sujets que je ne connais pas. Ici, l'intrigue est fortement liée aux jansénistes et à Port-Royal des Champs. J'ai surtout découvert le mouvement des convulsionnaires que je ne connaissais pas du tout. Ainsi que le mouvement des Untergunther qui avait décidé de réparer à leurs frais certains éléments du patrimoine national.

3. Vrai-faux vs original ? 
Le livre présente quelques débats autour de la conservation du patrimoine, notamment celui entre Gérald Van der Kemp (conservateur en chef de Versailles de 1953 à 1980) et Pierre Verlet c'est-à-dire entre les partisans du mobilier exclusivement d'époque et ceux qui sont pour la possibilité d'exposer des faux qui copient au maximum les techniques d'époque.

4. Une intrigue rocambolesque. 
Avec Adrien Goetz, il faut se laisser porter. C'était déjà le cas avec le tome 1 où les péripéties semblaient parfois un peu grosses pour être vraies. C'est encore le cas ici entre les adeptes contemporains du  jansénisme, des chinois adorateurs de Versailles, des meubles qui apparaissent dans une pièce fermée...C'est parfois loufoque, mais toujours divertissant.

5. Un humour particulier.
J'aime particulièrement l'humour d'Adrien Goetz et ses propos piquants sur la bonne bourgeoisie parisienne ou bien encore sur les travers de l'administration et de la conservation du patrimoine. Et même si j'ai envie de donner des claques à Wandrille, j'aime souvent ses réflexions. Depuis ce livre, je ne peux plus regarder mon tire-bouchon sans penser à De Gaulle :
"Regarde ce qu'ils vendent encore ici! C'est le modèle dit général de Gaulle, papa en faisait toujours la démonstration. On tire sur le bouchon, il lève les bras et on crie : je vous ai compris!" 
En quelques mots : c'est une série que je ne conseillerai pas les yeux fermés car je sais qu'elle plaît autant qu'elle énerve. Même si je vois certains de ses défauts, j'aime y découvrir des histoires insolites. Je poursuivrai l'aventure avec le tome 3 consacré à Venise.









mardi 10 septembre 2013

Les chemins de la lune d'André-Paul Duchâteau (Charles Dickens, Tome 1)

Avant-propos : La reprise est un peu dure parce que j'ai du mal à me remettre dans le rythme (et que je vais coucher comme les poules), je n'ai donc lu qu'un seul livre en 9 jours (et il fait 240 pages, avec les chapitres qui commencent toujours sur la page de gauche). Je n'ai toujours pas écrit mon billet sur la Guerre des Deux Roses (mais j'y crois encore un peu). Bref, j'ai découvert ce livre en m'inscrivant au challenge Dickens chez Camille, puisque Marie en parlait dans les commentaires. Ni une, ni deux, je l'ai emprunté à la bibli et exploit, je l'ai lu (je n'ai pas fait que le déplacer d'un point A à un point B).

Mon résumé : Londres, 1935. Le jeune Charles Dickens, journaliste, écrit de temps en temps des nouvelles qui sont publiées dans l'Evening Chronicle, le journal où il travaille. Mais voici que quelqu'un s'inspire de ces récits pour commettre des crimes...

Mon avis : Voici un petit roman sympathique dont Charles Dickens est le héros. Celui-ci se trouve obligé de démontrer son innocence, puisque tout semble l'accuser. Certains crimes sont commis alors que certaines de ses nouvelles sont inédites. Dickens décide d'enquêter pour trouver qui essaye de le piéger.
Le personnage de Dickens est assez bien décrit (d'après la biographie que j'ai lue), il est présenté comme économe, vif d'esprit, parfois fantasque, travailleur et surtout ardent défenseur des défavorisés de la société victorienne. On y évoque aussi la réforme de la police mise en place par Peel, organisateur de la police métropolitaine de Londres dont le siège va se trouver à un certain endroit nommé Great Scotland Yard.
On prend aussi plaisir à trouver les références aux romans de Dickens. Par exemple, l'un des fameux contes qui inspire les meurtriers est un passage qui se trouve dans Un Conte de deux villes. Sans compter que l'un des personnages nous rappelle un peu Oliver Twist.

Par contre, l'intrigue policière est un peu décevante. On trouve assez rapidement le coupable et en même temps, il y a un personnage qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Et je n'ai même pas compris le rôle d'un certain juge à la fin (alors que j'ai lu le passage deux fois). Toutefois, le rythme assez enlevé permet de passer sur ces petits défauts.

Mais pour moi, la vraie star du livre est Madame Tussaud. Personnage absolument fascinant et hautement romanesque, cette honorable de dame de 70 ans a eu un destin extraordinaire : elle a fuit la France pendant la Révolution ce qui ne l'a pas empêché de saisir sur le vif les traits de certains condamnés, elle a mis en place tout d'abord un musée de cire itinérant en Angleterre avant de se fixer dans Baker Street et de connaître le succès. Tellement son personnage m'a fascinée, j'ai presque envie d'aller voir son musée (que j'ai visité une fois, il y a longtemps en voyage scolaire) alors que je n'aime pas les personnages en cire. Elle a d'ailleurs servi de modèle à Dickens pour le personnage Mrs Jarley dans Le magasin d'antiquités.

En quelques mots : Un divertissement plaisant autour des personnages de Charles Dickens et de Madame Tussaud, même si l'intrigue policière est un peu trop banale.

Maintenant, j'ai envie de lire : Déjà la suite, puisqu'il existe 2 autres épisodes aux aventures de Dickens. J'ai aussi envie de découvrir un peu plus le personnage de Madame Tussaud, en commençant par Terreur une BD du même auteur qui raconte sa vie pendant la Révolution. Et puis, évidemment continuer ma découverte de Dickens !






dimanche 1 septembre 2013

Le bilan mensuel du challenge L'art dans tous ses états (août 2013)


Ce mois-ci, Le comité Tiziano de Iain Pears a été lu à la fois par Eimelle et par Lilousoleil   .

Eimelle nous présente aussi le tableau des Ambassadeurs d'Holbein et sa célèbre anamorphose.

Mrs Figg nous raconte sa visite de l'exposition sur les Macchiaioli

Quant à moi, je vous ai parlé du documentaire la vie cachée des oeuvres sur Watteau.

Sinon, le rayon librairie du Louvre est passé au premier étage de la boutique, ce qui inquiète les libraires qui pensent que les rayons risquent d'être réduits. Sachant que j'adore y passer quand je suis à Paris, jespère que ce ne sera pas le cas.

Et enfin, si j'avais 1,8 million de livres sterling, je pourrais acheter le Proserpine de Rossetti mis en vente par Sotheby's en novembre.

Bilan Ma PAL fond au soleil (août 2013) + lectures non chroniquées juillet/août


J'ai acheté beaucoup moins de livres cet été qu'habituellement en grande partie parce que j'avais accès quotidiennement à un réseau de 7 bibliothèques (ce qui faisait d'ailleurs bien rire les bibliothécaires quand ils voyaient que j'allais un peu partout pour chercher mes livres).
Je n'ai donc craqué que sur des livres que je ne pouvais pas trouver à la bibli.
STEVENSON DE - Miss Buncle's book (Miss Buncle, Tome 1)
MACOMBER Debbie - L'amour par petite annonce
MEDEIROS Teresa - A toi jusqu'à l'aube
GREGORY Philippa - The Red Queen (Cousins'war, Tome 2)
GREGORY Philippa - The Kingmaker's daughter (Cousins'war, Tome 3)
BURNEY Franny - Evelina
TOMALIN Claire - Charles Dickens, a life

Total : 177 + 7 -5 = 179

Ebooks :
LEVINE Laura - Last Writes (Jaine Austen, Tome 2)
CHABOT Cécile - Le marchand de la mort (Mayas, Tome 1)

Total : 80 + 2 - 1 = 81

Conséquence de ce que je disais au-dessus, j'ai au final surtout lu des livres venant de la bibli et très peu de ma PAL, mais j'ai quand même sorti 6 livres :
MACOMBER Debbie - L'amour par petite annonce
J'avais gardé un énorme souvenir d'un livre de cette auteure lu quand j'avais 15 ans. J'ai voulu retenter l'expérience. Mal m'en a pris, je me suis ennuyée et je ne saurais même plus dire pourquoi quelques semaines après.

LEROUX Gaston -Le fantôme de l'Opéra
J'ai beaucoup aimé la complexité des personnages et de la narration. Mais j'ai été incapable d'en écrire un billet. Je ne désespère pas d'y arriver, notamment en regardant à nouveau le film de Schumacher.

FFORDE Jasper - Le puits des histoires perdues (Thursday Next, Tome 3)
Je l'ai trouvé meilleur que le 2. J'ai adoré les passages sur Les Hauts de Hurlevent et sur Miss Havisham. Je suis toujours aussi fan.

LEVINE Laura - This pen for hire (Jaine Austen, Tome 1)
Je l'ai beaucoup aimé.
Si l'histoire n'est pas d'une originalité folle (une célibataire maladroite se retrouve mêlée par hasard à une affaire de meurtre et va tenter de l'élucider), le point fort de l'auteure est définitivement l'humour. De nombreuses répliques m'ont fait sourire. Je vous donne ma préférée :
A famous philosopher (either Aristotle or Judith Krantz, I forget who) once said about being a woman in LA : If your blonde and beautiful, you're interchangeable. If you're not, you're invisible.
Jaine a évidemment le don pour se retrouver dans des situations pas possibles et s'arrange très souvent avec sa conscience pour notre plus grand plaisir. Elle m'a évidemment fait penser à Stephanie Plum, ainsi qu'à Kinsey Millhone (qui est cité dans le livre). De plus, elle s'adresse directement aux lecteurs ce qui crée un lien d'autant plus sympathique avec elle. Le coupable est  facile à trouver, mais le mobile du meurtre ne l'est pas. En même temps, c'est vraiment pour les personnages qu'on lit ce genre de livre.
Je pensais qu'il y aurait plus de références à Jane Austen, mais en fait, il n'y a en quasiment pas à part cette dernière (petite annonce à laquelle Jaine pense) :
Jaine Austen. Discreet inquiries. Work done with Pride, not Prejudice
Même s'il n'est pas un livre culte, dans son genre, il est très bien.

LEVINE Laura - Last Writes (Jaine Austen, Tome 2)
Comme j'avais un certain nombre d'heures de train pour aller à Anvers, j'ai lu le tome 2 sur mon Kiki.
Je l'ai trouvé un peu moins drôle que le tome 1, avec moins de réflexions faisant mouche, mais cela reste tout de même très sympathique.
Jaine est fidèle à elle-même, toujours prête à mettre les deux pieds dans le plat. On retrouve avec plaisir certains personnages secondaires comme Kandi, sa meilleure amie ou bien encore son sympathique mais un peu envahissant voisin Lance. On découvre aussi ses parents, qui ne sont vraiment pas triste.
L'intrigue quant à elle se déroule dans le milieu d'une série TV sur laquelle travaille Jaine. On découvre l'envers du décor où tous les personnages sont décrits comme étant principalement des arrivistes qui ne tiennent pas compte des autres. C'est quand même assez attendu, même si j'ai beaucoup aimé le coupable.
Bref, un petit ton en-dessous du premier, mais cela reste tout de même agréable et je lirai sans aucun doute le 3 (mais sans doute pas tout de suite).

GOETZ Adrien - Intrigue à Versailles (Pénélope & Wandrille, Tome 2)
Etant donné que je l'ai fini avant-hier, je ne désespère pas d'en faire un billet. Même si je vois ce qui peut agacer dans cette série, j'y apprends toujours une foule de choses (ici sur le mouvement des convulsionnaires) et il y a des réflexions que j'adore. Je reste Team Goetz.

Ce qui fait que j'ai dépassé mon objectif de départ pour le challenge puisque j'en étais à 18 + 6 = 24 livres en moins dans ma PAL sur les 20 prévus !

Sinon, j'ai emprunté et lu beaucoup de livres de la bibli en juillet et en août :
Le roman du mariage de Jeffrey EUGENIDES :
J'ai adoré le début, son style, ses envolées sur la sémiotique ou sur la religion. Quand on assiste à des cours sur le campus ça m'a vraiment rappelé la fac. J'ai adoré le personnage de Madeline, bien aimé celui de Mitchell, mais je me suis profondément ennuyée avec Leonard ce qui explique que ce ne soit pas un coup de coeur. Mais ce n'est pas passé loin.

Jeu de pistes de Marcel THEROUX 
Le résumé évoque un manuscrit inachevé d'un auteur sur Mycroft Holmes. Manuscrit qu'on ne découvre qu'à plus de la moitié du roman et qui franchement n'apporte pas grand chose. Le style était pas mal, mais j'aurais aimé qu'il y ait plus de lien avec Holmes. Ou avec un quelconque jeu de pistes d'ailleurs. Je ne parle même pas de ce que le héros réalise au bout de 200 pages et qu'on avait capté depuis la moitié du livre. Une déception.

L'affaire Jonathan Harker de Stéphane TAMAILLON
J'avais beaucoup aimé le tome 1 des aventures de Krine. J'ai un peu moins aimé le tome 2 qui paradoxalement m'a appris beaucoup plus de choses sur le Lycéeum theather, Henry Irving, les 4 rois indiens.... Mais au final, j'aime quand même toujours cette série. J'ai été un peu déçue par le côté un peu attendu du méchant. Mais j'adore toujours autant les explications de l'auteur à la fin du livre.

Une place à prendre de JK ROWLING 
Et pourtant, j'avais plutôt un a priori favorable. Et bien je n'ai pas aimé du tout. J'ai même failli ne pas le finir, mais j'ai voulu aller jusqu'au bout. Les personnages sont tous affreux il y en a pas un pour rattraper l'autre. J'ai de plus eu l'impression qu'elle stigmatisait vraiment les ploucs des petites villes par rapport aux habitants des villes. Et comme je vis dans une petite ville...

Enquête sur Hamlet de Pierre BAYARD
J'ai pris 3 km de notes. L'auteur tente de résoudre le mystère d'Hamlet. Il revient sur plein de théories, toutes liées à la psychologie et donne la sienne que je trouve originale. Il faudrait que j'en fasse un billet, parce qu'il le mérite.

Les enchantements d'Ambremer, Tome 1 de Pierre PEVEL
J'en attendais beaucoup, sans doute un peu trop, vu qu'on m'avait dit que c'était mieux que Les lames du cardinal. Je n'ai pas trouvé. J'ai bien aimé, mais je n'ai pas eu envie de me jeter sur la suite. Il y avait beaucoup plus d'éléments fantastiques que dans Les Lames. Par contre, il y a toujours beaucoup de révélations et de retournements de situation.

Une faiblesse de Carlotta Delmont de Fanny CHIARELLO
J'ai trouvé la structure très originale, l'écriture très soignée sans être ostentatoire et j'ai aimé le personnage de Carlotta, qui tente d'être libre mais échoue, qui se perd totalement dans la célébrité et s'enferme dans la solitude.
Un magnifique portrait de femme et d'artiste. J'avais beaucoup lu d'avis à son sujet donc je n'ai pas trouvé grand chose à dire. Je continuerai à découvrir l'auteure.

Les derniers jours de New Gate d'Andrew PEPPER
Je trouvais ce livre formidable au début. Les personnages étaient drôles et bien écrits. Les situations étaient assez violentes mais assez représentatives de l'époque pré-victorienne. Mais le héros devient absolument insupportable au fur et à mesure qu'il commet des crimes (très nombreux dont pour certains il tue ses amis et des animaux). J'ai quand même été au bout. Mais je ne lirai pas la suite.

La princesse clandestine de Philippa GREGORY
Logiquement, c'est le prochain billet.

Richard III de SHAKESPEARE
C'est encore une fois un coup de coeur. Billet à venir

La fille du temps de Joséphine TEY
Je l'ai tellement détesté que je pourrais le jeter (par terre, à la poubelle, au feu). Et le fait qu'il est reçu autant de prix me rend totalement perplexe. Billet à venir.

L'école de la nuit de Déborah HARKNESS
J'avais déjà moyennement aimé le premier. Je pensais que ça irait mieux vu qu'on partait à l'époque élizabéthaine, mais non, je me suis encore souvent ennuyée, même si j'ai appris 2-3 choses. Je crois que je ne lui pardonne pas d'avoir fait de Marlowe un démon.

Nulle autre que toi de Susan Elizabeth PHILLIPS
Une romance extrêmement réussie dans le milieu du football américain. Des personnages qui sont beaucoup plus profonds que ce qu'ils ont l'air d'être. Des retournements qui m'ont parfois étonnée. Presque un coup de coeur s'il n'y avait pas eu un épisode de vengeance un peu maladroit. Vivement la suite.

Voilà. Quand je vous disais que je n'arrivais pas écrire plus de 5 lignes sur des livres. Certains feront peut-être l'objet de billets. D'autres, je ne pense pas.