mercredi 31 octobre 2012

Le mystère Sherlock de J.M. Erre

Avant-propos : J'avais besoin de détente après quelques semaines fatigantes. Et je cherchais le repos dans les romances. Mais je n'arrivais pas à être satisfaite, il y avait toujours quelque chose qui clochait. Samedi, je suis allée à la bibliothèque à la recherche du mystère Sherlock que j'avais repéré depuis sa sortie et qui était enfin disponible. Je l'ai dévoré en une soirée (bizarrement, je n'étais plus fatiguée  en rigolant quasiment à toutes les pages. Anti-fatigue et anti-déprime, ce livre devrait être remboursé par la Sécu !

Résumé de l’éditeur : Meiringen, Suisse. Les pompiers dégagent l'accès à l'hôtel Baker Street. Cet établissement, charmant et isolé, a été coupé du monde pendant trois jours à cause d'une avalanche. Personne n'imagine que, derrière la porte close, se trouve un véritable tombeau. Alignés dans la chambre froide reposent les cadavres de dix universitaires. Tous sont venus là, invités par l'éminent professeur Bobo, pour un colloque sur Sherlock Holmes. Un colloque un peu spécial puisque, à son issue, le professeur Bobo devait désigner le titulaire de la toute 
première chaire d'holmésologie de la Sorbonne. Le genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer... Hommage, plein de rebondissements, à Sherlock Holmes et à Agatha Christie; regard amusé sur le petit monde de l'Université ; humour et légèreté. Pour lutter contre la déprime ambiante, Le Mystère Sherlock est idéal !

Mon avis : Au cas où vous ne l'auriez pas compris, j'ai adoré ce livre.
J'en attendais énormément vu que tout le monde m'avait dit que c'était génial. Eh bien je n'ai pas été déçue ! Dès les premières pages, ça a été un coup de foudre. Les jeux de mots, les descriptions pittoresques, les références à la culture pop et à la culture littéraire, les réflexions qui frisent l'absurde, les situations improbables : j'ai tout aimé.

C'est tout d'abord un pastiche des romans policiers. Si nous sommes là avant tout pour le plaisir, il y a tout de même une intrigue policière qui se dessine. Nous suivons, grâce aux journaux et enregistrements laissées par les victimes, les évènements dans l'ordre chronologique. L'auteur revendique clairement un hommage aux Dix petits nègres d'Agatha Christie puisque l'ouvrage est nommé dans Le mystère Sherlock (et il sert même à la construction de l'intrigue). Les rebondissements sont incessants et les meurtres (tous plus farfelus les uns que les autres) se multiplient sous nos yeux. Au niveau de la résolution, j'avais trouvé le coupable dès les premières pages, mais la révélation est amenée de manière tellement originale que ce n'est pas décevant.

Nous nous trouvons face à des personnages absolument délirants. L'auteur égratigne le milieu universitaire en présentant des personnages imbus d'eux-mêmes, cherchant la reconnaissance à tout prix (et même à n'importe lequel), redoublant de coups-bas et d'alliance de circonstances, tous les moyens étant bons pour obtenir la première chaire d'Holmésologie de la Sorbonne. En un mot jubilatoire ! Les portraits qui nous sont livrés de chacun des universitaires sont à mourir de rire : du coincé au beau-parleur, de la bimbo misandre à la passionaria de la cause holmésienne, nous avons face à nous certes des personnages caricaturaux, mais absolument drolatiques.

Sous couvert de légèreté, l'auteur nous livre toutefois une réflexion sur l'importance que peuvent prendre les personnages littéraires dans la vie de tous les jours, l'influence qu'ils exercent sur tout un chacun, même une centaine d'années après la mort de leur créateur.
"Au fond, c'est peut-être ça un mythe : un personnage dont le talent dépasse celui de son créateur, un être qui a davantage d'ampleur dans l'imaginaire collectif que dans celui de son géniteur, une figure que des écrivains successifs vont s'approprier dans l'espoir d'être celui qui saura enfin se hisser à son niveau"
J.M. Erre nous livre d'ailleurs une biographie intéressante de paralittérature holmésienne, ouvrages qui sont cités dans le livre par les personnages (et pour certains, je ne pensais pas qu'ils existaient vraiment!). Par contre, celui qui a vraiment existé pour les personnages, c'est Holmes lui-même ! Le fait de dire qu'il est une oeuvre de fiction fait frôler la crise d'apoplexie aux universitaires invités lors du colloque. 
Il ne faut toutefois pas s'attendre à un ouvrage sur Holmes. L'auteur distille de manière très habile les citations du canon, mais sans nous noyer sous les références holmésiennes. Je n'ai pas lu tout le canon [Shame on me!] mais je n'ai pas du tout été perdue.

En quelques mots : Un ouvrage parfait pour se dérouiller les zygomatiques, à éviter dans un lieu public de peur que l'on vous prenne pour un fou en train de rire tout seul. Si j'écrivais, j'aimerais écrire comme J.M. Erre. Je l'achèterai dès qu'il sortira en poche et je compte bien découvrir les autres ouvrages de l'auteur !

Je termine par quelques citations pour vous donner envie :

  • Au sujet du pompier qui vient sauver les personnes coincées par la neige : " Partout on le fêtait en libérateur, on organisait des bals populaires et on tondait les collabos qui avaient fait des bonhommes de neige"
  • "Il fait tout noir, remarqua le caporal Flipo qui appartenait à la curieuse engeance des débiteurs d'évidences."
  • "Au milieu du hall désert de l'hôtel Baker Street, deux hommes se font face dans un silence assourdissant,  comme disent les poètes à oxymore."
  • "Tiraillée entre une piété farouche et un tempérament bilieux, Dolorès Manolete est à la foi chrétienne ce que Dark Vador est à la Force Jedi : un serviteur fidèle mais un chouïa tourmenté."
  • "La réponse entraîna de nouveaux remous dans la salle. Si on avait eu un bûcher sous la main, on aurait rendu hommage aux sympathique loisirs du Moyen-Age."
D'autres avis chez Titine, Miss Léo, Patacaisse, Karine, Matilda




lundi 29 octobre 2012

All I ever wanted de Kristan Higgins

Résumé de l'éditeur : Dans cette comédie subtile et romantique et pleine d'humour, Callie Grey est à la croisée des chemins. 
Elle est amoureuse depuis toujours de Mark Rousseau qui dirige l'agence de pub où elle travaille comme Directrice Artistique. Quelques mois plus tôt, elle a eu une brève histoire avec Mark à laquelle il a mis fin sous prétexte que ce n'était "pas encore le bon moment" pour lui. Alors qu'elle garde espoir envers et contre tout, Mark lui annonce en lui remettant son cadeau d'anniversaire qu'il est amoureux de Muriel, une magnifique brune qui s'apprête à travailler à l'agence. Callie est furieuse. Autre évènement déstabilisant pour elle: ses parents divorcés envisagent de se retrouver...
De quoi perdre pied ! C'est sans compter sur sa nature foncièrement positive et sa rencontre avec le nouveau vétérinaire du coin auquel elle trouve une tête d'assassin russe mais dont le sourire pourrait bien la faire fondre...



Mon avis : C'est un livre qui met du baume au coeur.
J'ai adoré l'héroïne, Callie, car si elle n'est pas idiote, elle n'est pas exceptionnelle non plus. Elle est normale et ce n'est pas si facile de tomber sur un tel personnage dans les romances contemporaines. Certes, elle est maladroite et naïve avec les hommes, mais cela ne l'empêche pas d'être décidée dans son travail et dans sa vie. Elle ne reste pas à se morfondre à la maison, elle est pétillante et dynamique et toujours à la recherche d'une nouvelle activité ou d'une nouvelle rencontre, notamment grâce à internet avec des prétendants tous plus gentiment bizarres les uns que les autres. Elle vit avec son grand-père pour l'aider mais cette relation ne dégouline pas de bons sentiments, au contraire son grand-père est plutôt rude avec elle, mais elle ne se laisse pas faire non plus, ce qui entraîne des confrontations sympathiques, ainsi qu'une scène d'anthologie autour d'une baignoire. Callie est donc une héroïne réussie car elle n'est pas un cliché ambulant.
Elle est entourée de personnages secondaires haut-en-couleurs, même s'ils sont parfois un peu caricaturaux (la meilleure amie qui cherche à tout prix à la caser). Sa famille n'est pas triste, bien que sa mère gère la morgue familiale. Elle est séparée du père de Callie qui tente de la reconquérir ce qui va donner lieu à des scènes de rendez-vous assez particulières.
Là où le bât blesse, selon moi, c'est au niveau des hommes de la vie de Callie. Le premier Mark, n'est qu'un ersatz du Daniel Cleaver de Bridget Jones, qui ne couche avec elle que quand il est seul. Le deuxième est un vétérinaire (çà ne me fait pas rêver) et je n'ai pas été séduite. Je l'ai trouvé glacial, psychorigide et en même temps pas très adulte dans ses réactions. Mais le reste est tellement sympathique que cela efface le caractère un peu froid du vétérinaire.
Evidemment, Callie a réussi à se rendre ridicule dès sa première rencontre avec Ian (le vétérinaire) ce qui fait qu'elle pense qu'elle n'a aucun espoir et donc elle se comporte de manière naturelle avec lui (ce qu'elle n'arrivait pas à faire avec Mark). Mais Ian n'arrive à exprimer aucune émotion, il a été traumatisée par son ex-femme (mais bon la raison pour laquelle il a été traumatisée est un cliché énorme).
Il y a aussi quelques jolis moments d'émotion dont je ne dirai rien.

En quelques mots : une héroïne attachante et normale, des situations cocasses, des personnages secondaires rigolos, quelques moments d'émotion, seul le personnage masculin manque un peu de charme selon moi.

En plus : Même si je l'ai lu en VO, tout le monde peut en profiter car la traduction sort ce mois-ci sous le titre  "L'amour et tout ce qui va avec"

vendredi 26 octobre 2012

The Case of the Peculiar Pink Fan / Le secret de l'éventail de Nancy Springer (Les enquêtes d'Enola Holmes, tome 4)

Lecture commune avec Manu et Syl


Nous poursuivons notre découverte des aventures d'Enola Holmes, petite soeur du célèbre Sherlock.

Mon résumé : Mai 1889. Enola croise par hasard, Lady Cecily Alistair, rencontrée au cours de la 2e aventure. Cecily semble en très mauvaise posture et lance un appel de détresse à Enola par l'intermédiaire d'un éventail rose...

Mon avis : Si j'ai préféré le tome 3, j'ai toutefois trouvé celui-ci nettement supérieur aux deux premiers opus. 
On retrouve avec plaisir Enola et ses déguisements farfelus. L'enquête n'est pas essentielle, elle sert plutôt d'arrière-plan à la vie d'Enola et à ses relations avec ses frères. C'est d'ailleurs ce que j'ai préféré dans ce volet : le développement de ses rapports avec Sherlock et les sentiments confus qui agitent Enola. Peut-elle lui faire confiance ? Il y a toutefois toujours le même défaut : Sherlock est doublé à chaque fois par sa petite soeur, mais cela ne me dérange plus autant qu'au début, puisqu'on sait que c'est la ligne de conduite qu'a choisi l'auteure. J'aime aussi l'antagonisme que l'on retrouve entre Mycroft et Sherlock au sujet de leur petite soeur. J'aime surtout que l'on ne parle plus trop de la mère d'Enola, qui m'a toujours beaucoup agacée. 

J'ai trouvé que le personnage de lady Cecily était un peu sous-exploité, pourtant cette jeune-fille est plutôt intéressante puisqu'elle a une double personnalité. De plus, il n'y a vraiment pas de suspense au niveau de ce qui lui arrive. Mais cela donne tout de même une scène quasi-finale de mariage particulièrement savoureuse. 

L'auteure glisse comme toujours quelques descriptions de la société victorienne et notamment des réflexions sur la place de la femme dans la société. Evidemment, les hommes dominent, mais ici d'autres femmes prennent l'ascendant sur Cecily. Les conditions de vie dans les orphelinats sont aussi évoquées. J'ai malgré tout trouvé que dans ces précédents opus, les problèmes sociaux étaient davantage développés. Mais c'est une critique mineure étant donné que le livre reste de la littérature jeunesse. 

En quelques mots : Enola devient de plus en plus mature au fil de ses aventures pour notre plus grand plaisir ! Il ne reste que 2 volumes à lire. Je me demande comment tout cela va se terminer. 



*




Concours STAR semaine 1


Voici le bilan de ma première semaine de STAR : 

  •  J'ai lu 95 % de All I ever wanted de Kristan Higgins soit 392 pages 
  • J'ai lu entièrement The Case of the Peculiar Pink Fan de Nancy Springer soit 192 pages 
Ce qui est déjà bien. Ces deux livres étaient en VO, je compte relire un peu en français cette semaine, notamment Nord et Sud d'Elizabeth Gaskell. 

Bonnes lectures à tous !

dimanche 21 octobre 2012

Concours STAR 5e édition

Comme beaucoup d'entre vous (nous sommes 73!), je participe au concours STAR de Liyah

Ce genre d'évènements (comme le marathon du weekend dernier) me motive à lire davantage, surtout que je ne lis pas beaucoup en ce moment. 

La preuve hier soir, ne voulant pas arrêter de lire, je me suis endormie avec Golden Turnip (mon Kindle). Ca va je ne lui ai pas roulé dessus pendant la nuit. 

J'ai donc lu hier soir 20% d'All I ever wanted de Kristan Higgins (ce qui fait environ 80 pages, je ferais les totaux exacts pour le bilan de vendredi).

Je compte en profiter pour finir Anna Karénine et essayer de terminer à temps mes 2 autres LC (le tome 4 des aventures d'Enola Holmes et Nord et Sud d'Elizabeth Gaskell). Je serai déjà contente si j'arrive à faire cela, le reste ne sera que du bonus. 


Bonnes lectures à tous les participants (et aux autres aussi!)

samedi 20 octobre 2012

Smoking et layette de Jane Graves

Je l'ai acheté en promo en ebook à 0,99€ et je dois bien dire que si cela n'a pas été une lecture désagréable, cela n'a pas non plus été une révélation. Ca m'aurait d'ailleurs fait un peu mal si je l'avais payé plus cher. 

Au niveau de l'histoire, il y a quelques petites touches originales : l'héroïne est garde du corps et elle tombe enceinte dès le début de l'histoire, une demande en mariage à la Darcy... Mais sinon que du convenu, des quiproquos qui ne peuvent tromper que les héros, ils sont fait l'un pour l'autre, mais ils ne le savent pas... Je passe donc directement à l'essentiel : 

Le top des leçons de vie qu'on apprend grâce à Smoking & layette :
 1. Quand on est moche, en fait on est belle. 
Bernie porte un surnom masculin. Elle s'habille exclusivement en vêtements confortables (autrement dit moches) et choisit des gammes de couleur allant du noir au kaki. Elle ne passe pas son temps chez le coiffeur, ni dans les boutiques au grand dam de sa mère. Elle ne se maquille pas. Résultat : personne ne couche avec elle, sauf une fois son patron qui couche avec toutes les femmes (donc pourquoi pas elle?) surtout qu'ils sont coincés dans une panic room toute une nuit. Et surprise pour Jeremy, Bernie prend le dessus (dans tous les sens du terme). Il n'arrive donc plus à l'oublier. Et elle va avoir du mal aussi. Elle va donc essayer de changer pour devenir plus séduisante. Mettre une robe, se maquiller, mettre du parfum (et voir ci-dessous quel parfum!) et hop tout le monde se rend compte qu'en fait elle est belle.

2. Quand on est riche, c'est qu'on a autrefois été pauvre et malheureux
Jeremy nous apparaît comme un grand méchant riche au début. Il est futile, ne pense qu'à sortir et à ramener des filles. Et puis au fur et à mesure, il va se dévoiler. En fait, son enfance a été très difficile (pensez-donc il devait aller dans une école pour riches en bus!!!!), il a beaucoup souffert et il se sent très seul dans son immense maison avec sa gouvernante, son chauffeur et son garde du corps. Au final, toute sa richesse n'a pu combler ce dont il a manqué dans son enfance (et vous n'avez pas encore sorti les mouchoirs ????]

3. Quand on a des relations sexuelles hors-mariage, on tombe enceinte même en utilisant un préservatif. 
Eh oui, comme on est toujours puni par où on a péché, voilà ce qui arrive aux vilaines filles de 36 ans qui ont l'audace de mettre la charrue avant les boeufs. Et on a une mère bigotte pour nous le rappeler. Mais bon, elle est quand même tolérante et nous pardonne.

Le top des phrases qui sont tellement poétiques que cela aurait été dommage de s'en passer :
    1. "Oh, mon Dieu ! Je sens comme un bordel de Hong Kong. " [pour vous mettre dans le contexte, elle s'est aspergée avec une eau de toilette de supermarché]
    2. "Toutefois, Bernie se demandait comment sa mère captait l'odeur de cette Eau-de-pute-bon-marché par-dessus son Airwick "fraîcheur du printemps". " [toujours la même odeur]
    3. "Pendant toutes ces années, son attitude de dure à cuire avait dissimulé toute la bonté de son coeur, qui apparaissait pourtant clairement sur son visage." [j'aimerais bien voir sa tête]
    4. "mais il finit par reposer violemment la bouteille et par jeter son verre à travers la pièce. Celui-ci éclata en une nuée d'échardes et d'alcool" [un verre fait en échardes, çà ne doit pas être pratique. ]

En quelques mots : une lecture pratique quand on a d'autres choses à faire car on peut l'interrompre facilement. Ce n'est pas mauvais, c'est bien moins pire que je l'imaginais, mais cela reste quand même une romance de moyenne gamme.

D'autres avis chez : les Princesses,  Sweet, Patacaisse

samedi 13 octobre 2012

Marathon de lecture d'automne chez Arieste


Je mets en premier la session en cours, vous pouvez retrouver les autres en-dessous.


Bonjour à toutes !

Le marathon de lecture d'automne me permet de sortir de mon silence et de dépoussiérer mon blog.
Je vous rassure tout va bien, c'est juste que la reprise du boulot a été un peu fatiguante et quand j'ai rentre les soirs je n'ai pas vraiment la fraîcheur intellectuelle pour lire des livres.
J'ai regardé beaucoup de séries par contre dont je vous parlerais peut-être et je suis aussi allée me perdre un weekend en Franche-Comté où j'ai découvert le magnifique village d'Ornans, patrie natale de Gustave Courbet dont je vous parlerai bientôt.

Je compte faire plusieurs tranches du Marathon ce weekend, une première en cette fin de matinée de 10H30 à 12H30 et après je verrai selon mes activités du weekend. Merci à Arieste d'avoir mis des horaires libres pour que tout le monde puisse participer.
On se retrouve toutes chez elle (35 participants) ou dans le groupe sur facebook

Bonnes lectures à toutes.



Ce matin je compte avancer dans Anna Karénine, j'en suis actuellement p 134, au début de la deuxième partie.

Je mettrai ce billet à jour à 11H30 pour vous dire où j'en suis.

A bientôt !

Session 1 (10H30-12H30)

10H29 : le café est prêt c'est parti !

10H46 : "En pénétrant dans le petit boudoir tendu de rose et garni de figurines de vieux sexe"
Après relecture, il s'agit de vieux saxe (ce qui ne permet pas de mieux comprendre,  d'ailleurs si quelqu'un pouvait m'expliquer...).
Mais quand je vous dis que je suis pas très alerte intellectuellement parlant en ce moment...

11h36 : j'en suis p 170 j'ai donc lu 35 pages (mais c'est écrit très petit). J'adore la finesse de l'analyse de la psychologique des personnages chez Tolstoï.

12h39 : J'en suis p208 et j'arrête là pour l'instant. Je dois dire que j'ai lu pendant cette heure les passages qui m'ont le plus ennuyés pour l'instant : comment faire pousser du trèfle, la chasse à la bécasse (de nuit), la vente du bois, les courses de chevaux, cela ne me passionne pas des masses, mais comme cela reste bien écrit, cela se lit sans trop de souci.
J'ai aussi découvert qu'en 1952 (date de la traduction) on écrivait déjà l'affreux "au jour d'aujourd'hui"...



Je fais une pause repas et promenade, je m'y remettrais sans doute ce soir.

Session 2 (17h-20h45)

17h04 : Reprise d'Anna K.
18h45 : Fin du deuxième livre p 266. On a retrouvé les intrigues entre les personnages, ce qui me plaît plus davantage. J'ai déjà l'impression qu'il s'est passé énormément de choses alors que je n'en suis pas à la moitié du livre. Je me demande toujours ce qu'il va bien pouvoir se passer après (mais ne me dites rien, je ne connais pas du tout l'intrigue!)
20H05 : je voulais faire une pause, mais j'ai enfin quitté la description des travaux des champs et j'attends les retrouvailles de 2 personnages alors j'hésite...
20H45 : J'arrête ma lecture pour aujourd'hui. J'ai avancé de 200 pages. Les retrouvailles que j'attendais ne se sont pas produites, je verrai la suite demain.


Session 3 (11h30-14H30)
11h28 : Un petit café et une lecture facile Smoking et layette de Jane Graves sur Golden Turnip (le petit nom de mon Kindle)
12H36 : j'ai lu 20 % soit l'équivalent de 80 pages. Ca va plus vite qu'avec Anna K. Il me reste 20% à lire.
13H28 : j'ai fini Smoking & layette qui ne casse pas 3 pattes à un canard mais qui est sympathique. J'ai lu 160 pages en 2h. Je vais relire Anna K jusqu'a 14h avant de faire une pause.
14H30 : j'ai lu 40 pages d'Anna Karénine. Je vais aller manger et je reprendrai dans la soirée.

Bon courage aux autres participantes !