Mon résumé : Elizabeth Scott aime faire participer sa chienne, Bliss, à des concours canins. Sa première rencontre avec un juge, Mr Darcy, ne se passe pas très bien. Mais, lors de ce concours, elle rencontre aussi Sue, qui lui propose de venir préparer ses chiens pour des concours qui auront lieu à Londres. Cela tombe bien, Elizabeth vient d'être mise en congés forcés par la prestigieuse école de Manhattan qui l'employait. Elle fait donc ses bagages et part pour Londres. Mais, il se trouve que le voisin de Sue n'est autre que Mr Darcy...
Mon avis : Je pensais que les austeneries qui se passaient à la période contemporaine me plaisaient davantage car cela laissait plus de libertés aux personnages. Quand j'ai vu que celle-ci se déroulait dans l'univers impitoyable des concours de chiens, je me suis dit "pourquoi pas ?" (oui, des fois, j'ai des idées bizarres). C'est d'ailleurs l'aspect qui m'a le plus plu. J'ai bien aimé la description des concours, des règles et des manies de ceux qui y participent. Les chiens principaux de l'histoire sont des Cavalier King Charles, race que je trouve assez mignonne avec leurs grandes or
eilles qui traînent partout.
eilles qui traînent partout.
Cette transposition dans le monde contemporain suit quand même relativement l'histoire. On retrouve les équivalents modernes de Jane, de Caroline et Charles Bingley et bien évidemment d'Elizabeth et Darcy. Quelques passages font sourire, mais ce n'est pas un livre qui nous fait vraiment rire.
Mais, il y a quand même quelques éléments qui sont un peu bizarres. Par exemple, on sait qu'Elizabeth est professeur, mais on ne saura jamais de quoi.
Ensuite, elle s'est fait renvoyer car un parent d'élève a tenté de la corrompre (lui remettre un chèque, puis de lui caresser le bras) pour qu'elle change la note de son fils, mais au départ, elle en parle comme si c'était un de ses ex ! C'est à cause de lui qu'elle ne peut plus faire confiance à aucun homme riche... Je ne sais pas pourquoi, dans les austeneries contemporaines, on a l'impression que les héroïnes trentenaires ont la maturité amoureuse d'une collégienne (et encore d'une collégienne du XXe siècle). Ca m'énerve, j'ai envie de les secouer.
Pour un livre où justement l'héroïne n'aime pas les riches, il y a de multiples références à des marques. J'ai eu un peu l'impression d'avoir affaire a du placement de produits. Comme je doute que Moët & Chandon (entre autres) ait besoin d'une auteure plutôt inconnue pour se faire de la pub, je suppose qu'elle l'a fait d'elle-même, ce qui est encore plus lourd.
Sur le coup, je n'avais pas détesté, mais en y repensant, il y a quand même quelque chose qui m'a foncièrement dérangée. Il s'agit du rebondissement final qui fait qu'Elizabeth se rend compte de tout ce que Darcy a fait pour elle. Dans ce livre, la transposition m'a laissé un sentiment de malaise
Spoiler:
Je n'aime pas ce rapport à l'argent qu'il y a dans certaines austeneries américaines comme Austenland.
Je ne vois pas pourquoi Elizabeth nous a saoulé pendant tout le livre en disant qu'elle n'aime pas l'argent, alors qu'elle ne vit au final qu'à travers ça.
En quelques mots : Passez votre chemin, la seule chose un tant soit peu sympathique est le sujet des concours de chiens. Dans une austenerie, c'est quand même malheureux.
Et après ? Je suis à nouveau guérie du genre pour un certain temps je pense. J'ai lu en a publié 2, mais je ne les achèterai que si je les trouve d'occasion.
Je ne vois pas pourquoi Elizabeth nous a saoulé pendant tout le livre en disant qu'elle n'aime pas l'argent, alors qu'elle ne vit au final qu'à travers ça.
En quelques mots : Passez votre chemin, la seule chose un tant soit peu sympathique est le sujet des concours de chiens. Dans une austenerie, c'est quand même malheureux.
Et après ? Je suis à nouveau guérie du genre pour un certain temps je pense. J'ai lu en a publié 2, mais je ne les achèterai que si je les trouve d'occasion.